2 mars 2011
L'offre de formations se porte bien…

Hier 1er mars le gouvernement a fait savoir (JO 01/03/2011 page 2085) qu'il n'a pas pour projet de modifier le cadre juridique actuel concernant l'ostéopathie.
La formation est donc toujours définie par le décret 2007-437 et le nombre d'établissements s'accroît, profitant de la permissivité de ce texte due à l'absence du référentiel de formation.
Trois nouvelles écoles seront agréées dans quelques jours portant à 49 le nombres d'établissements au mois de mars 2011 sans compter les écoles multi-localisées et les DIU.

Puisque les pouvoirs publics ne le font pas, il faut exiger des critères de formation en interne.
C'est aux ASP de contraindre les écoles à se laisser contrôler par les membres nommés à la CNA ou à défaut par les présidents des ASP accompagnés des représentants des ordres de MK et de MD. 

Le label de formation de la plateforme des ASP représentatives, sans passer par tel ou tel référentiel, doit être basé sur certains critères non évoqués par les décrets, à savoir :

• – le nombre de places assises en cours magistraux soit en adéquation avec le nombre d'inscrits ;
• – pas plus de 25 ou 30 étudiants par cours de pratique (notre métier manuel se transmet par l’apprentissage de la main du maître à celle de l'élève) ;
• – une formation clinique qui ne soit pas évaluée par un nombre d'heures mais par le nombre de patients et de consultations ;
• – la production d’un état, pour chaque école, de la réussite des étudiants à la licence de biomécanique ou une licence équivalente ;
• – la production d'un rapport, pour chaque école, sur le taux de réussite professionnelle de ses étudiants ;
• – la supervision, par cette plateforme, de la communication publique de chaque école, pour éviter les publicités mensongères ou les non-dits fallacieux.

La plateforme des ASP vérifie les états et rapports de chaque établissement.

La liste des écoles labellisées diffusée à grande échelle (Administration, sites Internet, médias,…) guidera les candidats vers les enseignements réels et de qualité assurant un avenir professionnel.

Les écoles responsables doivent mutualiser leurs ressources pour la mise en place d'un projet de recherche clinique multi-centrée, seule façon de rendre ses lettres de noblesse à notre profession et de lui permettre, à terme, d'intégrer le monde hospitalier.