Les ostéopathes du Prof. Debré

22 décembre 2011
Les ostéopathes du Prof. Debré

Une réunion a été organisée ce jour au bureau de Monsieur Debré concernant sa PdL sur la création d’un Haut Conseil de l’ostéopathie, sans que les principaux représentants de la profession d’ostéopathe ne soient présents ou représentés.

En effet, les quatre organisations (AFO, CNO, SNOF et UFOF) membres du GFIO étaient absentes et non représentées.

Le Groupement Français pour les Intérêts de l’Ostéopathie (GFIO) rassemble la majorité des ostéopathes de France. Le GFIO est membre de la FEO au niveau européen, elle-même membre du CEPLIS.

Une audience avait été proposée pour le 13 janvier 2012 afin que chacun puisse préparer cette réunion et présenter des éléments de travail raisonnables et réalisables pour la pérennisation de l’ostéopathie : le non partage du titre, les référentiels d’activités, de compétences et de formation, l’universitarisation de cette dernière, la communication du rapport de l’IGAS et ses conséquences, le contrôle et la régulation des écoles de formation, la mise en place d’un numerus clausus, le code de déontologie, etc.

Une telle manœuvre précipitée avant la trêve de Noël n’est pas constructive et ne peut aboutir, entre 11 H et midi, sur de sérieuses propositions, objectives, concrètes et réalisables.

De plus, cette Proposition de Loi n’est pas rédigée au profit et dans l’intérêt des ostéopathes exclusifs.

Les quelques ostéopathes présents, crédules, ont accepté et soutenu la PdL espérant de futurs possibles amendements de son texte.

Une PdL écrite lors d’une concertation de l’ensemble des acteurs serait bien évidemment préférable et réaliste à tous les éventuels amendements nécessaires.

Nous sommes donc au regret de ne pouvoir accepter les propositions et décisions qui ont été prises ce jour à notre insu et sans notre concertation, dans la précipitation et sans l’assurance que les décisions adoptées soient au bénéfice de notre profession.

Nous sommes en revanche ouverts pour une réelle concertation et pour élaborer des textes qui encadrent et pérennisent notre profession et garantissent la sécurité des soins, des patients et des praticiens.