Bilan de fin d’année… l’Union assurée !

Le 1er juin 2002, création et présentation du syndicat UNion pour défendre les intérêts et les valeurs de l'ostéopathie :
–      La pratique exclusive
–      Le respect de l'éthique et de la déontologie
–      Un cursus validant spécifique en 3 cycles sur 6 années minimum.
 
Le 19 septembre 2002, participation et contribution de l'AFO aux « états généraux de l'ostéopathie ». Les valeurs défendues par l'UNion sont confortées. Depuis, les contributions de l'AFO sont le gage de la volonté d'une ostéopathie unifiée respectant l'individualité et la pluralité des organisations.
 
Le 20 octobre 2002, participation à l'enquête de représentativité, diligentée par le ministère de la santé. Les dossiers déposés par notre association ont été un modèle de rigueur et de transparence.
 
Le 6 novembre 2002, à l'issue des seconds états généraux, création de la Coordination Nationale des Ostéopathes (CNO) qui, tout en laissant aux organisations leurs spécificités et leurs identités, se définissait comme l'interface technique entre les praticiens et l'Administration.
 
Fin novembre 2002, l'AFO met en garde la CNO pour ses alliances hétérogènes et précise qu'il faut s'en tenir à l'union d'organisations dont les membres pratiquent exclusivement l'ostéopathie, et œuvrer côte à côte.
 
Le 6 décembre 2002, l'AFO invite les présidents de l'AFDO, d'Ostéos de France, du Syndicat National des Médecins Ostéopathes et de l'UFOF autour d'une présentation par Camille GOSSARD du modèle articulaire élaboré par OstéoBio et de la présentation par Edouard-Olivier RENARD du cursus du CEESO, pour unir les dissidents et les adhérents de la CNO. Pour l'AFO, seule l'union faite dans le respect des identités et des spécificités des organisations adhérentes est synonyme de véritable Alliance et créera notre force de représentativité.
 
Fin décembre 2002, l'Union semble réellement en place, la volonté commune est l'Ostéopathie profession indépendante de première intention.
 
Le 27 mars 2003, l'AFO quitte la CNO en déplorant l'attitude des dirigeants de la C.N.O., qui en adoptant des démarches personnelles et non réfléchies, donne une image floue et ambiguë des organisations d'ostéopathes qui la composent et rend impossible la réunion de l'intégralité des organisations d'ostéopathes autour du même projet.
La CNO, par ses nouvelles alliances, bafoue les accords du 19 septembre 2002, va à l'encontre d'une profession indépendante de première intention, et de son enseignement spécifique accessible aux bacheliers.
L'AFO reste fidèle à ses engagements pour une union véritable, une ostéopathie unifiée sur de vraies valeurs.
 
Le 5 juin 2003, l'AFO réaffirme sa position rigoureuse sur les critères d'adhésion, ainsi que sur les objectifs concernant notre profession. Pour l'AFO, il est indispensable que nos organisations aient les plus larges bases communes sur la formation et l'exercice de notre profession.
–      La pratique exclusive
–      Le respect de l'éthique et de la déontologie
–      Un cursus validant spécifique en 3 cycles sur 6 années minimum.
· Le certificat de fin d'études des écoles conformes à ce cursus est indispensable. Ce certificat est obtenu après avoir validé les 3 cycles et soutenu avec succès le mémoire de fin de 3ème cycle.
· Le diplôme d'ostéopathie délivré, après la réussite à un examen de type clinique, aux candidats ayant leur certificat de fin d'études, est incontournable.
· L'installation en tant qu'ostéopathe exclusif est également nécessaire.
 
L'AFO réaffirme que la pluralité et l'indépendance des organisations socio professionnelles ou syndicales, ainsi que des écoles, est souhaitable du moment que les bases communes soient respectées.
 
Depuis le 9 septembre, date de la première réunion du groupe de travail sur l'ostéopathie, le représentant de l'AFO rappelle qu'il n'a qu'un seul mandat, celui de faire entériner par les Pouvoirs Publics, les conditions, de fait, d'exercice et de formation, pour l'instauration des professions d'ostéopathes et de chiropraticiens, à savoir :
–      Profession de santé de première intention
–      Subordination à aucune autre profession de santé
–      Formation de 3ème cycle
 
C'est dans cet esprit que l'Association Française d'Ostéopathie (AFO), l'Association des médecins Ostéopathes de France (Ostéos de France), le Syndicat Français des Ostéopathes (SFDO), le Syndicat National des Ostéopathes de France (SNOF) et leurs confrères chiropraticiens de l'AFC se réunissent régulièrement depuis plusieurs mois et partagent les mêmes objectifs pour l'instauration des professions d'ostéopathes et chiropraticiens
 
En conclusion, au terme de cette année 2003 et des réunions ministérielles qui ne reprendront que le 8 janvier 2004, l'Association Française d'Ostéopathie réaffirme sa position d'association indépendante, loyale et rigoureuse, poursuivant le seul but d'une profession indépendante, de première intention et sans compromis, et à ce titre, oeuvre en synergie avec les autres associations ayant le même objectif : l'ostéopathie exclusive, profession indépendante de santé.
 
L'AFO milite et travaille pour une ostéopathie unifiée, où tous les ostéopathes, quelles que soient leurs origines, ont leur place.
Les seules conditions d'être dans cette famille sont le respect du cursus, de l'exercice exclusif, de l'éthique et de la déontologie, tels que nous les défendons.