Michel Sala, président de l’AFO, a débuté la conférence de presse du 15 septembre en remerciant les représentants des médias qui ont accepté l’ invitation de l’AFO, l’IOB et Ostéobio :

Je représente l’AFO organisation représentative de la profession.

Les organisations représentatives de la profession sont les interfaces entre la profession et l’Administration, un de leurs rôles est de veiller à l’application stricte et impartiale des textes élaborés avec le ministère et validés par ce dernier.

Un document confidentiel remis par la DGOS à la justice est devenu déclassifié et sa lecture alarmante quant à l’équité de traitement des dossiers d’agrément justifie notre présence à cette réunion de presse. Je suis donc très étonné de l’absence des autres organisations représentatives.

Je suis encore plus étonné par l’absence des écoles victimes de cette campagne 2015 (refus, réduction de capacité d’accueil, harcèlement, etc…) à cette réunion.

Après

• La campagne d’agrément de 2007 au cours de laquelle l’Administration avait déjà failli dans sa mission (agréments en masse, et recours acceptés en raison de l’absence du référentiel de formation et par incapacité pécuniaire),

Devant

• l’absence des référentiels officiels de la profession (activité, compétences et formation),
• le rapport de l’IGAS,
• le rapport de l’INSERM,
• le rapport de la Miviludes,
• le rapport du Sénat sur les sectes,
• le nombre d’ostéopathes,
• le nombre d’écoles,

il devenait urgent d’encadrer notre profession en rédigeant officiellement et contradictoirement ses référentiels.

La mission d’élaboration a duré 20 mois, du mois d’avril 2013 au mois de décembre 2014 avec

pour objectifs :

• Encadrer et réduire le nombre d’établissements

• Réguler la démographie galopante

• Créer des référentiels d’activités, de compétence et de formation cohérents

• Positionner l’ostéopathie dans l’offre de soins

• Homogénéiser la formation à travers des critères de qualité pédagogique

La rédaction des textes bien que tardifs et imparfaits, avec 63 pièces à produire et à respecter, devaient toutefois permettre d’évaluer factuellement sur dossier les établissements de formation en ostéopathie.

Cela n’a pas été le cas !

Malheureusement, de médicale et thérapeutique, l’ostéopathie a été cataloguée profession de bien être pour un seul manquement au décret 2007-435.

Quant à la formation, 7 pièces (sur les 63) garantissant la qualité et la pérennité des écoles n’ont pas été décrétées obligatoires et les appréciations de la CCNA de factuelles sont devenus subjectives.

Comme en 2007, l’AFO est indignée par l’incapacité de l’Administration à encadrer sérieusement les agréments d’écoles et par la pseudo régulation des étudiants qui ont été en fait simplement répartis dans les écoles des groupements financiers.

L’AFO estime qu’il y avait une véritable nécessité à réguler le nombre des écoles qui doivent faire valoir un enseignement amenant à la pérennité de l’ostéopathie rationnelle et pour cela, réagit en 2015 devant la suspicion d’abus de la CCNA et de la DGOS ayant pris connaissance du compte rendu de la seule séance du 11 juin.

Comment ne pas douter de l’ensemble des décisions prises lors des autres séances et corrigées par le ministère ?

L’ensemble des comptes rendus sera demandé à la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA).

La DGOS avait déjà montré l’exemple en agréant en 2007 plusieurs écoles dont les dossiers avaient été rejetés à l’unanimité en commission.

L’AFO veut entendre et vous faire partager les arguments des écoles victimes de cette campagne d’agrément.

Je laisse la parole aux écoles présentes.

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